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Un Cirque du Soleil réinventé s’amène au Centre Vidéotron

Toruk présente l’histoire du film Avatar

Toruk
Toruk sera présenté à six reprises au Centre Vidéotron, du 14 au 17 janvier. Photo Le Journal de Québec, Simon Clark


Vous ne reconnaîtrez pas votre Cirque du Soleil. Dans Toruk: Le premier envol, dont une série de représentations au Centre Vidéotron se met en branle jeudi, l’histoire inspirée du film Avatar prend toute la place et les spectaculaires acrobaties qui ont fait la renommée du Cirque sont reléguées au second plan.

Pour une compagnie qui a conquis la planète en recrutant la crème de la crème des acrobates internationaux, Toruk: Le premier envol constitue un pari osé, certes, mais un geste nécessaire après trente ans de succès avec une «formule qui marche», dixit le directeur artistique du spectacle, Fabrice Lemire.

Situé 3000 ans avant l’action du film milliardaire du cinéaste James Cameron, Toruk est le récit initiatique de trois jeunes Na’vi à la recherche d’un oiseau qui pourrait sauver la planète Pandora de la destruction. Pour la première fois, le Cirque du Soleil fait appel à un narrateur qui décrit l’action, en français pour les représentations à Québec, tout au long du spectacle qui mise sur d’impressionnants effets visuels.

«Avatar s’est présenté au bon moment pour le Cirque, qui a toujours cette fierté de se voir avant-gardiste dans nos projets. Là, on était à un moment de renouveau où on regarde notre réflexion dans le miroir et on se demande si on est toujours avant-gardiste», estime Fabrice Lemire.

«En ce moment, il y a tout un domaine artistique, à l’extérieur du cirque, qui donne des productions modernes et innovatrices. Je ne veux pas dire que nous nous sommes assis sur nos lauriers, on veut prendre des risques, mais à quelque part, on n’avait pas osé y aller», poursuit-il.

Le défi de l’aréna

Michel Lemieux et Victor Pilon ont eu la tâche de concevoir la mise en scène de ce rare spectacle du Cirque destiné aux arénas. Le duo avait déjà fait de même sur Delirium, aussi conçu pour les amphithéâtres.

«L’aréna, c’est une contrainte. Quand on voyage avec un chapiteau ou si on se produit dans un théâtre permanent, nous sommes toujours dans le même environnement. Notre défi était de concevoir un spectacle d’aréna qui soit à la fois grandiose et intime. Il y a des moments dans Toruk où on fait du théâtre, avec du silence et une écoute attentive, dans des endroits où on va normalement voir des concerts ou des parties de hockey», explique Victor Pilon.

Seulement 34 artistes, contrairement aux 50 à 70 normalement mis à profit pour un spectacle du Cirque du Soleil, participent à Toruk. La polyvalence est au rendez-vous. «Nous avons choisi des artistes multidisciplinaires», dit Victor Pilon.

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