Megadeth sert une solide prestation au Centre Vidéotron

Retrouvailles avec le public de Québec, après avoir vécu de grosses émotions sur les Plaines, Megadeth a mis un terme, hier, au Centre Vidéotron, à la portion nord-américaine de la tournée Dystopia.

La formation californienne s’est produite devant une foule bien difficile à évaluer, en raison de certaines sections fermées et de la présence de rideaux dans les niveaux 200 et 300.

« C’est très cool de revenir ici » – Dave Mustaine

Ce qui n’a pas empêché les amateurs de thrash métal d’assister à de belles retrouvailles avec les Mustaine, Ellefson, Loureiro et Adler.

Le quatuor, sous les jets de fumée, a lancé l’avalanche de décibels avec Hangar 18 devant un public en feu. Bénéficiant souvent de conditions sonores très approximatives lors de ses nombreuses visites à Québec, Megadeth sonnait, hier, comme jamais.

Plusieurs solos

Dave Mustaine et Kiko Loureiro ont échangé, tout au long de la soirée, plusieurs solos de guitare incandescents. L’arrivée du Brésilien est un gros plus pour le quatuor.

«Il y a du beau monde ici, a lancé le grand rouquin, précisant que c’était très “cool” de revenir à Québec, après avoir lancé cette tournée sur les Plaines l’été dernier.

Les Sweating Bullets, Trust, À tout le monde, Dystopia, Symphony of Destruction et Peace Sells, livrées coup sur coup, en fin de prestation, avec Holy Wars... The Punishment Due, en rappel, ont été les meilleurs moments de la soirée.

En français

À 19 h pile, au moment où les premiers flocons de neige tombaient sur la Vieille Capitale, Havok déclenchait une grosse tempête sonore avec de puissantes rafales de speed metal, rappelant les débuts de Slayer. Le quatuor de Denver a livré la marchandise et on a même un droit à un «tabarnac» bien senti, en fin de prestation, de la part du chanteur-guitariste David Sanchez.

Ce fut ensuite au tour de Children of Bodom de débarquer avec leur mélange de thrash, de power, de death et de métal mélodique.

Les Finlandais ont interprété, entre autres, les Hatebreeder, Blooddrunk, Are You Dead Yet et I Worship Chaos, pièce titre de leur dernier album.

Le bassiste Henkka Sappälä, qui parle anglais, finnois, suédois, espagnol, russe, s’est adressé à la foule en français, indiquant qu’il était heureux d’avoir fait tous ces concerts avec un groupe qui l’a musicalement influencé tout jeune.

«Les premiers riffs que j’ai appris à l’âge de 12 ans furent ceux de Holy Wars... The Punishment Due, et ensuite ceux de Tornado of Souls, de Megadeth. C’est incroyable», a-t-il lancé.